S’il y a bien une chose qu’on ne peut enlever à la franchise Fast and Furious, c’est son évolution et l’ampleur du phénomène qui a monté de dix bons crans depuis l’épisode cinq. De franchise plus ou moins rentable selon les épisodes, la série a depuis le cinquième opus passée la quatrième et s’est transformé en véritable blockbuster à plus de 100 millions de dollars de budget. Avec un casting à chaque fois plus étoffé que le précédent, s’octroyant des second rôles de luxes pour booster encore plus chaque nouveaux volets (The Rock, Statham, Russel...), les recettes au box office auront permis aux Fast and Furious d’acquérir une notoriété prenants des proportions tout bonnement ahurissantes. A cette heure-ci, on peut d’ores et déjà affirmer sans trop de risques que ce septième opus fera un carton incroyable (l’aura de la mort de Paul Walker étant un facteur non négligeable).
Toujours plus fort, toujours plus grand, Justin Lin (à la réalisation depuis le 3e opus) avait su gérer des budgets devenus aux fils des épisodes de plus en plus imposants et à offrir des scènes d’action, pour certaines, relevant du jamais vu (le final du cinq reste encore gravé dans nos mémoires), tout en transformant la série en une sorte de film « d’équipe » assez improbable, quelque part entre Ocean’s Eleven et Expendables.
Pour ce septième opus, Justin Lin cèdera cette fois-ci sa place à James Wan, réalisateur jusque-là de films à petit budgets qui pour la plupart, ont rencontré de franc succès au box-office. En dépit de la qualité plus que discutable des suites dont il n’est plus forcément aux commandes, le papa de la série des Saw, Insidious et autres Conjuring fût à chaque fois remarqué pour ses nombreuses qualités plastiques et technique de metteur en scène. Peu connu pour son travail en tant que réalisateur de film d’action (malgré un Death Sentence qui contenait quelques passages mémorables) on était évidemment curieux de voir ce qu’allait donner ce petit diable sino malaisien au volant de la grosse machine d’Universal.